Revue Technique: la mémoire d’un grand projet (vidéo)

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Le savoir-faire, c’est bien. Le faire savoir, c’est mieux. Tout le monde connaît ce grand principe de communication et de marketing. Dans le cas de la nouvelle nationale 3, qui déroule son ruban entre la gare de Luxembourg et Howald, en englobant le vaste projet annexe des voiries de la Cloche d’Or jusqu’au Stade de Luxembourg, il y a autant un esprit de publicité autour d’un projet d’ampleur que la nécessité d’en garder la mémoire dans un ouvrage de référence. La Revue Technique se prêtait bien à ce devoir d’explication. Les Ponts & Chaussées ont donc décidé d’endosser l’édition d’un numéro hors-série, 18e du genre, destiné à documenter le projet et à faire le lien entre les multiples chantiers qui lui ont donné corps.

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Entre la gare et le nouveau stade, un énorme terrain propice aux réalisations les plus audacieuses de dizaines d’ingénieurs

La “Nouvelle Nationale 3” déroule ses rubans asphaltés entre la gare de Luxembourg, Howald et la Cloche d’Or. L’ajout des voies ferrées d’une ligne de tram à un projet déjà complexe en infrastructures, nécessitant en outre un phasage très étudié, a enrichi ce développement très important pour le sud de la capitale et le quartier de Bonnevoie. Notre revue constitue un riche témoignage de ces vastes chantiers, qui ont mobilisé bon nombre de cabinets d’ingénieurs. Schrœder et Associés a coordonné la répartition des tâches, comme l’explique dans une interview vidéo l’un de ses administrateurs, Marc Feider.

Robert Biel, chef de la Division des Travaux Neufs de l’administration des Ponts & Chaussées, a donné quelques années de sa vie à ce projet, dans lequel le mot “planning” a pris tout son sens. Comme il le souligne, il ne suffit pas de faire des prévisions, il importe encore de les respecter. Dans une mosaïque complexe où se mêlaient les projets publics et privés, il fallait une âme de chef d’orchestre pour faire respecter à chacun sa partition.

Un master planning a bien été mis sur pied, mais il a fallu compter avec l’imprévisible: la crise sanitaire du Covid-19 et l’arrêt des chantiers lié à son déclenchement. Quand on pense que tout avait été réglé avec les CFL pour que le trafic se poursuive en bonne harmonie avec les travaux, tout a été soudain à refaire. Et ce ne fut pas une mince affaire.

Robert Biel retient plus particulièrement trois grands défis dans ce dossier complexe:

  • La reconstruction du Pont Büchler, dans la partie sud de la gare de Luxembourg. Il a fallu le déconstruire et le reconstruire plus large, tout en tenant compte du trafic ferroviaire.
  • Le dédoublement du tunnel Rangwee, à côté du rond-point Gluck. La réalisation de cet ouvrage complexe est passée totalement inaperçue, grâce encore à une bonne coordination avec les CFL.
  • La déviation de la rivière Drosbach. Allant de pair avec le réaménagement de la rue des Scillas, la construction d’un nouveau lit à cet endroit n’a pas été sans causer des soucis au voisinage et au trafic.

D’autres ouvrages tout aussi remarquables, comme un pont en Y, on également été édifiés, mais dans des conditions plus simples pour les équipes puisqu’il s’agissait de nouvelles infrastructures pas encore connectées à l’existant.

Tous ces projets sont expliqués in extenso dans “La Nouvelle N3”, ouvrage hors-série N°18 de la Revue Technique.