Dès février 2020 il était prévisible que le Luxembourg serait, lui aussi, touché par ce nouveau virus, dont on pouvait lire, depuis décembre 2019, qu’il ravageait la Chine. C’est à partir de ce moment-là que, dans le Comité de l’ANEIL, nous avons eu les premiers doutes sur la manière dont ce virus allait affecter notre vie associative, mais aussi la vie étudiante.
En mars, les cas d’infections recensés ont rapidement augmenté en Europe, alors qu’une partie des examens restaient à passer, surtout dans les universités allemandes. Lors de l’entrée en vigueur du premier lock down, il y avait encore des étudiants qui n’avaient pas terminé leur période d’examens. Les examens ont donc dû être reportés à plus tard. Les universités ont été fermées entièrement y compris pour les recherches, les mémoires, etc. Un très grand nombre d’étudiants ont ainsi passé les premières semaines à la maison chez leurs parents.
Une grande partie des universités a plus ou moins rapidement misé sur les cours à distance, non sans avoir l’un ou l’autre problème à résoudre. Un autre grand problème pour bon nombre d’étudiants fut la perte de leur travail. Ainsi beaucoup d’étudiants en Allemagne ont ou avaient un travail à base de 450€/mois, le plus souvent dans la gastronomie, un secteur qui a été fermé pendant de longs mois.
Toute cette situation a donné suite à des problèmes psychologiques chez beaucoup d’étudiants, qui ont rencontré des problèmes monétaires, des difficultés avec la nouvelle forme des cours, et qui ont un manque de contact avec leurs amis.
Pour venir un peu en aide aux étudiants face à cette situation plusieurs universités ont ainsi apporté des changements à l’organisation des examens, en ne comptant par exemple pas les essais d’examens non réussis, ou en donnant la possibilité de se désinscrire des examens jusqu’au moment du début de ceux-ci.
Mais toutes les restrictions mises en place par les gouvernements ont aussi un autre aspect négatif, qui concerne aussi directement l’ANEIL. Avec le manque d’infos sur la possibilité d’organiser des évènements en présence, il a été difficile d’organiser un beau programme permettant de suivre nos objectifs. Les séances d’information aux étudiants dans les lycées n’ont pas eu lieu pour une grande partie. La foire de l’étudiant a été un vrai échec sur le point de la communication avec les élèves. Ceci pose un vrai problème sur l’information des étudiants sur les études en ingénierie.
En plus, il fut impossible d’organiser notre table ronde annuelle en sa forme connue, mais sur ce point on a pu trouver une possibilité avec notre première table ronde online, qui a été un succès grâce aux étudiants très intéressés par les firmes participantes. Mais il y a eu néanmoins un déficit dans les contacts entre nos membres et les entreprises, à cause aussi de l’impossibilité de visiter les entreprises avec des étudiants qui seraient venus des quatre coins de l’Europe, ce qui n’est pas opportun dans une telle crise sanitaire.
En tout cas nous prévoyons cette année de nouveaux projets pour renouer les contacts entre nos membres et pour pouvoir leur permettre de rester en contact avec nos partenaires, et souhaitons une bonne santé à tous pour cette nouvelle année 2021.
Charly HUBERTY, président de l’ANEIL