Le « prix da Vinci » pour Pol KLOPP

Olivier GEORGES remet à Pol KLOPP
le “prix da Vinci”
© Université du Luxembourg Sophie Margue

Pol KLOPP est un jeune Luxembourgeois de 27 ans. Mais surtout, il est le lauréat du Prix da Vinci pour son mémoire dont l’excellence du travail a été reconnue et l’obtention, à l’Université du Luxembourg, de son bachelor en ingénierie, filière Télécommunications.

C’est Olivier Georges, secrétaire de da Vinci asbl, qui a remis en main propre le Prix da Vinci à Pol KLOPP lors d’une cérémonie en comité réduit à cause des règles sanitaires qui s’imposent actuellement. La remise a eu lieu le mardi 11 mai 2021 à la Maison des Arts et des Etudiants du campus d’Esch/Belval.

Pol KLOPP passe une partie de sa scolarité au Lycée Technique des Arts et Métiers. Il en sort avec le titre de technicien en informatique. Il a débuté ses études à l’université de Kaiserlautern pour les finir à l’Université du Luxembourg. Il y obtient en 2017 un premier bachelor en informatique. Ne s’arrêtant pas sur le chemin du succès, il enchaîne avec un second bachelor en télécommunications cette fois. Diplôme qu’il décroche en 2020. Et c’est son mémoire « Extraction de données web « temps populaires » de Google pour analyser l’impact de la COVID-19 » (« Web data extraction of Google popular times to analyze impact of COVID-19 ») qui lui vaut le prix da Vinci asbl et une mention « excellent ».

Malgré une moyenne de 16,4/20 et une mention « très bien » pour l’ensemble de son année, il avoue cependant ne pas y avoir vraiment cru quand ses professeurs lui ont annoncé que son travail avait été retenu pour cette récompense.  Notamment parce qu’il se satisfaisait de sa « bonne note » et qu’il ne savait pas que « ce genre de distinction existait ». En tout cas, son parcours universitaire lui a permis de décrocher en février un poste d’administrateur gestionnaire téléphone et communication unifiées à la commune de Luxembourg.

Le travail qui a servi de base à son mémoire, a été réalisé par une équipe de quatre étudiants. Il a consisté à exploiter les données de visite de Google et notamment les « graphiques des horaires populaires ». L’objectif du mémoire que Pol KLOPP a écrit seul,  était, quant à lui, de présenter les capacités les plus particulières de ces données de Google, de définir des méthodes afin de les extraire et d’analyser le matériel capturé en provenance des secteurs de la restauration, des transports, de la grande distribution et d’espaces publics de plusieurs villes européennes (Luxembourg, Milan, etc.) au début de la crise du corona-virus. Au total, un demi-million de données a été récupéré, et ce, malgré la difficulté de les télécharger, car Google ne fournit pas d’interface de programmation d’application pour y accéder.

Pol KLOPP
© Université du Luxembourg Sophie Margue