La Banque de Luxembourg apporte son soutien au Wëssens-Atelier
Initiative lancée par l’association Ingénieurs et Scientifiques du Luxembourg asbl, le Wëssens-Atelier peut fonctionner grâce à la générosité de nombreux sponsors. Parmi les contributeurs les plus récents, la Banque de Luxembourg a vu dans ce partenariat une belle occasion d’œuvrer au changement de la société luxembourgeoise, en favorisant l’impact sur les choix d’études ou de carrière des enfants. Des responsables du partenariat expliquent le sens de leur démarche, et comment un établissement bancaire favorise l’intérêt des futurs professionnels en soutenant des ateliers techniques et scientifiques.
Pourquoi avoir apporté votre soutien au Wëssens-Atelier ?
Manon Feyder, Responsable Public Relations & Communication Corporate : Nous suivions les Ingénieurs & Scientifiques du Luxembourg depuis un certain temps et nous réfléchissions à renforcer nos partenariats dans les domaines de l’éducation et de l’environnement notamment, pour faire face aux défis du monde de demain. Pour y arriver, notre démarche est de nous associer à des acteurs considérés comme experts sur des thématiques bien spécifiques. Quand nous avons été contactés au sujet d’un partenariat autour du Wëssens-Atelier, le timing nous a paru parfait pour nous investir dans une telle initiative. Nous souhaitons ainsi promouvoir les métiers techniques et scientifiques, afin de soutenir la diversification de l’économie luxembourgeoise.
Michel Weckering, Responsable adjoint Entreprises & Entrepreneurs : Dans cet esprit, nous avons développé des démarches spécifiques au profit d’un public « jeune », comme les Masterclass financières, qui s’adressent à des participants entre 18 et 30 ans. Mais la philosophie reste la même : tout comme le Wëssens-Atelier qui cherche à démystifier les métiers techniques, nous prodiguons à ce public-cible des bases très concrètes en matière de gestion financière : investissements, bourse, immobilier… Nous ne nous voyons pas seulement comme partenaire financier, mais plutôt comme un acteur impliqué dans l’économie, dans l’écosystème et la société luxembourgeoise.

En quoi le Wëssens-Atelier s’inscrit-il clairement dans votre ligne en faveur de la transition ?
M.F. : Les métiers d’ingénieurs et de scientifiques sont au plus près de l’innovation. Comment produire plus durablement ? Comment transformer de façon responsable, etc. Les ingénieurs sont à la source de la réflexion. Donc, accompagner une association qui œuvre pour la promotion de ces métiers auprès des plus jeunes est particulièrement utile.
Nous souhaitons soutenir cette initiative avec les moyens qui sont les nôtres. Ce n’est pas qu’une somme d’argent, c’est également un dispositif de sensibilisation auprès du grand public, la mise à disposition de nos locaux, l’aide logistique pour des manifestations, etc.
M.W. : Il faut trouver des relais de croissance pour le pays, et quand je regarde le travail des bureaux d’ingénieurs, on est sur la bonne voie. Qui planifiait des installations de chaudière à gaz il y a quelques années ? Aujourd’hui, on prévoit dans les projets des pompes à chaleur, des réseaux intégrant les énergies renouvelables etc. Je pense que le Wëssens-Atelier transmet aussi cela aux enfants. Montrer que ces métiers ont une grande valeur ajoutée pour la lutte contre le réchauffement climatique, qu’ils sont innovants, cela leur donne les moyens d’avoir un impact, chacun à son niveau. Nous n’investissons pas dans la science et l’innovation en tant que telles, mais dans ceux qui vont les porter demain.

En tant que banquiers, êtes-vous conscients que les métiers du secteur tertiaire sont encore jugés plus attractifs que les métiers manuels et l’artisanat ?
M.W. : Les métiers de l’artisanat et l’ingénierie sont très concrets : on construit un pont, un réseau de ventilation, une école… On peut y trouver beaucoup de sens. Le Wëssens-Atelier transmet justement aux jeunes cet intérêt de travailler sur des choses concrètes. Les nouvelles générations veulent trouver un sens à leurs actions. Nous désirons sincèrement avoir un impact positif sur la société dans laquelle nous vivons tous.
Le banquier, quant à lui, joue un rôle essentiel en faisant le lien entre ceux qui ont de l’argent à placer et ceux qui ont besoin d’un financement pour entreprendre. Il n’est pas passif ! Aujourd’hui, nous avons la volonté d’orienter les différents flux financiers d’une manière responsable et durable.
Ce désir d’impact sur la société, il est inscrit dans votre ADN ?
M. F. : Ces initiatives découlent assez naturellement de la stratégie de la Banque de Luxembourg. Souhaitant incarner nos valeurs dans des actes forts, assumés et à l’impact mesurable, nous sommes membres de la communauté B Corp. Nous mobilisons au quotidien nos équipes, nos ressources et notre écosystème afin de démultiplier l’impact positif de nos activités. Nous encourageons l’inclusion et l’égalité des chances dans l’ensemble de nos initiatives. Parce que la raison d’être de notre Maison n’a de sens que si nous sommes ouverts au changement et si nous sommes attentifs aux intérêts des générations futures.
M.W. : Nous sommes un acteur économique engagé, et nous encourageons l’inclusion et l’égalité des chances dans l’ensemble de nos initiatives.
Les ressources que vous allouez au Wëssens-Atelier, les considérez-vous comme un sponsoring ?
M.F. : Non, c’est un partenariat win-win ! Nos engagements répondent à notre stratégie RSE (responsabilité sociale de l’entreprise, ndlr). Nous ciblons les projets en fonction de l’impact positif qu’ils génèrent. Ils doivent être en phase avec notre stratégie : l’impact sur l’environnement, l’économie luxembourgeoise, la société. Nous soutenons, par exemple, un projet pilote d’élevage de moules d’eau douce au Moulin de Kalborn, en collaboration avec la Fondation Hëllef fir d’Natur. Ces moules sont destinées à la purification de l’eau et par extension, permettent de rétablir la biodiversité environnante des cours d’eau locaux.
M.W. : Nous proposons également des ateliers d’engagement dédiés aux entreprises et entrepreneurs luxembourgeois, qui pourraient d’ailleurs intéresser les ingénieurs. Nous rassemblons une quinzaine de représentants d’entreprises locales et les sensibilisons aux enjeux du développement durable. Aujourd’hui, il est essentiel d’intégrer les enjeux de durabilité dans la stratégie de toutes entreprises, c’est un critère ou presqu‘une nécessité pour le développement des affaires.
M. F. : Notre objectif est d’entamer une démarche de transition avec les entrepreneurs et les conscientiser sur les divers piliers qui permettent d’entamer cette transition, afin de leur permettre d’aborder ce sujet complexe de façon sereine et concrète.
En savoir plus:
- la page RSE de la Banque de Luxembourg
- interview infogreen sur la RSE et B Corp
- article Paperjam
- les ateliers de la Banque de Luxembourg :



























