A la découverte des pépites du Technoport

Sorry, this entry is only available in Français.

Des membres de l’association des Ingénieurs et Scientifiques du Luxembourg ont eu la chance de découvrir, sur le site de Fœtz, quelques pépites hébergées par le Technoport, l’incubateur technologique dirigé par Diego De Biasio, qui a fêté ses 25 ans l’année dernière. Si l’attache de ces sociétés est le Luxembourg, les projets qu’elles développent ont pour la plupart une portée internationale… et dépassent même les limites de l’attraction terrestre.

Anne Marmann, directrice INGSCI, (à g.) et Anne-Marie Solvi (administratrice) à la découverte de Dropslab.

Le Demo Day, organisé dans le cadre de DeepTech Ventures, permet à toutes ces startup dynamiques, à forte valeur ajoutée technologique, de se présenter et se confronter aux questions d’un public averti.

L’intelligence artificielle tisse sa toile

Les visiteurs ont ainsi assisté aux démonstrations de Dropslab, qui présentait sa plateforme de gestion de la main-d’œuvre dirigée par l’intelligence artificielle et conçue pour les opérations industrielles sur les postes d’assemblage. La solution fournit un pilotage des processus en temps réel, des instructions de travail numériques et un suivi des performances afin d’améliorer la productivité et de réduire les erreurs.

L’intelligence artificielle est en vogue, et cela n’a rien d’étonnant. C’est elle qui permet aussi à NIR-Watchdog, une spin-off de l’Université du Luxembourg, de différencier l’empreinte digitale dans l’infrarouge de divers matériaux liquides ou solides afin d’identifier si les articles sont authentiques ou contrefaits (ou de mauvaise qualité). Les résultats peuvent être utilisés dans le cadre d’une action en justice contre les producteurs de contrefaçons.

Plus près des étoiles

Au Technoport, le ciel n’est pas la limite. Lunar Outpost EU (LOEU), par exemple, se concentre sur les technologies de contrôle thermique et de production d’énergie pour permettre aux véhicules et aux infrastructures de survivre dans les conditions particulièrement difficiles de l’espace. LOEU développe le système Lux-Thermal, une technologie autonome de production d’énergie non nucléaire qui peut fournir de l’énergie thermique et électrique à la demande pour permettre des missions de longue durée sur la surface lunaire.

Yuri LUX, pour sa part, fabrique, assemble et intègre au coeur de Belval le “Science Taxi”, une grosse boîte bourrée de technologie, qui permet d’effectuer des expérience en apesanteur, dans la station spatiale internationale ou sur les vols à venir du cargo de l’espace ATMOS.

Robots bâtisseurs

Les pieds sur terre, LEKO se base sur son ancrage luxembourgeois pour faire rayonner son modèle de construction durable au-delà des frontières. Une chaîne industrielle automatisée a été installé à Fœtz. Deux robots y sont à l’œuvre, assemblant devant les visiteurs des panneaux en bois sur mesure qui constitueront la structure de bâtiments durables. Grâce à ce système de production entièrement automatisé et à des quantités de matériaux optimisées, LEKO entend rendre la construction neutre en carbone accessible à un prix compétitif. “La combinaison de la robotique et d’un outil de conception générative offre une solution flexible au besoin de bâtiments sur mesure en harmonie avec l’environnement local”, expliquent ses responsables.

Ces exemples glânés au gré d’une visite sont très indicatifs des tendances de l’innovation, qui réserve au développement durable, à l’espace et à la médecine beaucoup de l’énergie mise en oeuvre pour transformer le monde.