20 années mémorables pour notre association, relatées par André Baldauff

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« Savoir d’où on vient pour savoir où on va », c’est un vieux principe que ne dénie surtout pas André Baldauff. Lucide, le jeune octogénaire jette un œil dans le rétroviseur sur les vingt dernières années, qui ont vu les associations d’ingénieurs du Luxembourg converger et se structurer, pour présenter un visage unique au sein des « Ingénieurs et Scientifiques du Luxembourg ». La mue était indispensable, ne fût-ce que pour clarifier notre image aux yeux du public. Le chemin, pourtant, était semé d’embûches, et l’itinéraire particulièrement tortueux. Pour en connaître le « pourquoi » et le « comment », André Baldauff s’est attelé à une recension complète des événements, qui ont notamment vu la construction de l’immeuble de notre siège, au boulevard Grand-Duchesse Charlotte.

André Baldauff

Aux sources de l’association

« L’objectif, c’était d’établir un document fiable, donnant la possibilité de retourner aux sources de notre association, explique André Baldauff. Cela me paraissait important à la veille de notre 125e anniversaire. La période que j’évoque est en fait la charnière entre la célébration de notre centenaire et aujourd’hui. » ALIAI, FLIAI, ALII, Tema, Da Vinci… tant de dénominations qui pouvaient prêter à confusion et qui ont été progressivement absorbées dans la seule association des Ingénieurs et Scientifiques du Luxembourg. « A chaque étape du processus, des choix ont été posés pour répondre à des motivations précises. Il est indispensable qu’on s’en souvienne car ils peuvent conditionner l’évolution de notre association », insiste André Baldauff. Il s’est donc lancé dans la rédaction d’un épais mémoire, intitulé « Retour sur 20 années mémorables de la vie associative des ingénieurs, industriels et scientifiques du pays ». « C’est un peu aussi un testament », concède l’homme, qui s’est impliqué à fond dans tout le processus évoqué.

Grand argentier nourri d’ingénierie

André Baldauff, qui fut trésorier de notre association entre 1988 et 2015, a comme particularité d’offrir un profil financier, tout en ayant gravité depuis toujours dans le monde des ingénieurs, sous l’influence notamment de son entourage familial. Il a exercé les fonctions de directeur financier de la Cegedel (Compagnie Grand-Ducale d’Électricité du Luxembourg), l’ancêtre d’Encevo/Enovos/Creos. Il reste aujourd’hui administrateur de la Fondation Luxembourgeoise des Ingénieurs, Architectes et Industriels. « Rien que la création de cette fondation valait bien un chapitre, sourit André Baldauff. Elle a notamment permis de verrouiller la possession et l’usage de notre ancien Foyer technique, qu’elle a reçu en apport et à l’endroit duquel s’est construit notre nouvel immeuble. Elle permet aussi une déduction des dons, que n’autorise pas une simple association. Mais que de temps passé à la faire reconnaître ! Finalement, son caractère scientifique et d’intérêt général a été consacré. »

La fondation elle-même a été restructurée plusieurs fois, comme l’explique André Baldauff. « Auparavant, il existait plusieurs groupements qui s’appelaient tous « association d’ingénieur », sourit l’historien d’Ingsci. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’une association, c’est plus clair pour tout le monde, et notamment le public ! »

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